Child Identity Protection (CHIP), par l'intermédiaire de sa Directrice exécutive, a eu le privilège d'apporter un point de vue d'expert lors de l'audition sur les "Pratiques abusives visant à priver les enfants de leur environnement familial" organisée par la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable au sein de l'APCE, Conseil de l'Europe, à Paris, le 19 septembre. S'appuyant sur le rapport de 2018 "Trouver un équilibre entre l'intérêt supérieur de l'enfant et la nécessité de maintenir les familles unies", l'intervention a fourni des exemples prometteurs sur la façon de prévenir les pratiques abusives pouvant entraîner une séparation inutile, de même que sur les pratiques prometteuses sur la façon dont les États devraient réagir lorsque ces pratiques abusives se produisent néanmoins, en commençant par une définition de ces pratiques. Ce travail est lié aux conclusions et recommandations issues de la recherche « Décisions coercitives en Suisse sous l’angle des normes internationales :  placements en famille d'accueil », menée en partenariat avec l'UNIGE. Ce fut l'occasion de souligner l'importance du soutien aux familles, du maintien des contacts et de la nécessité d'efforts proactifs de réintégration lorsque c'est dans l'intérêt supérieur de l'enfant, contribuant ainsi à la préservation de l'identité familiale de l'enfant. Cette intervention visait également à souligner la nécessité de "tenir dûment compte, lors de l'examen des solutions, du caractère souhaitable de la continuité de l'éducation de l'enfant et de son origine ethnique, religieuse, culturelle et linguistique". CHIP salue les efforts de l'APCE pour aborder ce sujet important : l'identité des enfants peut être en danger dans ce contexte et un meilleur alignement sur les normes internationales peut garantir que le droit à l'identité soit protégé au même titre que les autres droits.

Source : https://www.nfp76.ch/en/zziwbYYTdz6bsdPy/project/projekt-jaffe et la présentation écrite de CHIP