Note d’information : Protéger la recherche des origines de pratiques post-adoption illicites
Pour de nombreux adoptés, le droit de connaître ses origines ne peut être réalisé que par des activités de recherche dans l’État d’origine, en particulier lorsque les dossiers disponibles dans l’État d’accueil s’avèrent incomplets ou faux. Les activités de recherche peuvent impliquer de multiples acteurs, notamment les familles adoptives, les autorités centrales chargées de l’adoption et d’autres organismes et institutions publics, les organismes d’adoption agréés, l’état civil, la police, les tribunaux, des avocats, les personnes travaillant auprès d’institutions pour enfants, les professionnels et établissements de santé, des enquêteurs privés et des associations, des agents de voyage, des interprètes, etc., chacun ayant son propre mandat, ses propres intérêts et ses propres priorités. Les questions relatives à l’identité des adoptés sont complexes et accentuées par la reconnaissance croissante, dans les rapports internationaux et nationaux, d’adoptions internationales illégales systémiques tout au long de l’ère moderne de l’adoption internationale. Les responsabilités de l’Etat sont accrues en raison de cette histoire documentée d’adoption internationale illégale systémique.